A propos

Photo: David Ken/ ©LOLPROJECT 2015

Elsa Godart effectue ses premières années d'études à l'université de Nice-Sophia Antipolis où en philosophie elle bénéficie de l'enseignement de Dominique JanicaudAndré ToselFrançoise DasturClément Rosset et soutient sa maîtrise sous la direction de Daniel Charles et Jean-François Mattéi1. Elle soutient en 2005 un doctorat de philosophie « L’Être-sincère, de l’émergence d’une métaphysique de la sincérité à sa réhabilitation », sous la direction de Pierre Magnard, à l’université de Paris-IV2 et, en 2011, un doctorat de psychologie, « La volonté inconsciente. La question d’une volonté sans sujet »3, sous la direction de Gérard Pommier, à l’université de Strasbourg. Le 30 mai 2017, elle soutient une habilitation universitaire à l’université Paris-Diderot, sur Les métamorphoses du sujet à l'ère du virtuel. Du sujet philosophique au sujet psychanalytique4.

Elle a participé au colloque de Saint-Pétersbourg (avril 2003), où elle a présenté Le déplacement de la sincérité dans la religion, de Jeanne d'Arc à Charles Péguy, et a été chargée par Paul Ricœur de rédiger un condensé de sa communication Les paradoxes de la traduction5 en vue de la publication.

Elle est chercheuse permanente du laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt Paris-Est et directrice de recherche (LIPHA-PE)6. Elle enseigne à l’École Éthique de la Salpêtrière7. Depuis 2016, elle est experte pour l’Apm8,9. Depuis 2022, elle est chercheuse associée à l'Observatoire du sida et des sexualités de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l'Université Libre de Bruxelles10.

Elle exerce comme psychanalyste11. Elle est adhérente de la Fédération européenne pour la psychanalyse12 et a été vice-présidente de l'Association pour la Psychanalyse créée en 201713.

Elsa Godart enseigne l'éthique médicale à l'École d'Éthique de la Salpêtrière14 où elle a dirigé de 2009 à 2019 le D.U. Éthique médicale et hospitalière à l'hôpital de Ville-Evrard15. Elle crée en 2020 le D.U. Éthique et Numérique de l'UPEC, qu'elle codirige avec le Pr. Lefevre des Noettes16. Elle est membre de l'1nstitut virtuel Seine 0uest (1VS0)17. == Ses recherches, au sein du Laboratoire Interdisciplinaire d'Étude du Politique Hannah Arendt (LIPHA)18 portent sur la question des métamorphoses des subjectivités à l’ère du virtuel, abordant la question du sujet de la conscience, du sujet de l’inconscient et du sujet du virtuel19. Elle publie La sincérité en 2008, Je selfie donc je suis. Les métamorphoses du moi à l'ère du virtuel en 201620 et La psychanalyse va-t-elle disparaître ? Psychopathologie de la vie hypermoderne, en 201811,21, postfacé par Roland Gori. Elle interroge les malaises produits par l’hypermodernité22 et notamment le virtuel23. Elle est citée dans divers ouvrages : Éloge des vertus, Jean-Yves Boulot (éditions Saint-Simon, 2018), Le moi-cyborg, Frédéric Tordo (Dunod 2019), L'envie d'y croire, Éliette Abecassis (Albin Michel, 2019), Et si l'effondrement avait eu lieu ?, Roland Gori (LLL, 2020), Pour comprendre Levinas, Corine Pelluchon (Seuil, 2020), La pensée anti-68, Serge Audier (La Découverte, 2020), Éloge sentimental de la mémoire et du lien, Jean-Pierre Guéno (P. Rey, 202), En finir avec la rivalité féminine, Elisabeth Cadoche (Les Arènes, 2022).

Elle fait partie des contributeurs qui ont participé à l'ouvrage de Emmanuel Hirsch, Une démocratie endeuillée, Érès, 2021.

En 2020, elle publie aux éditions Hermann une trilogie globalement intitulée Métamorphose des subjectivités, ainsi qualifiée par Roger-Pol Droit :

« un opus d’une ampleur comme on n’en voit plus depuis longtemps. Cette recherche couvre trois volumes, un millier de pages, plusieurs siècles de l’histoire occidentale et se tient au carrefour de la philosophie, de la psychanalyse et de l’analyse des mondes virtuels les plus récents. »

— Roger-Pol Droit, Le Monde, 4 décembre 202024

Le sujet de la conscience est le premier mouvement, intitulé Formation (vol. 1) ; Le sujet de l’inconscient est le deuxième mouvement, intitulé Déformation ; Le sujet du virtuel est le troisième mouvement, intitulé Transformation. L’auteure cherche à penser les mutations de la subjectivité induites par l’avènement de la virtualité. Ces trois mouvements s’inscrivent dans une démarche philosophique, psychanalytique et éthique25.

Depuis 2003, elle est critique de livres pour Psychologies Magazine30.

Elle apparaît dans plusieurs documentaires télévisés : Cyberlove (Arte)31Planète + (21 mars 2017), France 2 (mars 2019 sur "la beauté de demain") « phobies, anxiété, stress les promesses des nouvelles thérapies » , diffusé le 25 mars 2021 sur France 5 ; « #Happy : la dictature du bonheur sur les réseaux sociaux », diffuse le 3 juin 2021 sur La chaîne parlementaire (LCP) ; et émissions télévisées32,33,34,35. L'émission Philosophie sur Arte lui consacre deux émissions, Je selfie donc je suis (2017)36 et Est-il possible d'être sincère ? (2020)37. La RTBF lui consacre son émission Les Sentinelles38 en 201739.

Le 17 juillet 2017, Madame Figaro consacre un article aux héritières de Simone Veil, dont elle fait partie40.

 

Elle a fait partie du comité scientifique de l'exposition De l'amour au Palais de la Découverte (octobre 2019-octobre 2020) à Paris.41.